Résumé
Richesse doctrinale et variété des formules sont les deux caractéristiques du nouveau rituel des sacrements voulu par le Concile et dont la publication est actuellement réalisée. Dans le déroulement des diverses célébrations les rubriques demandent au ministre compétent d'être attentif aux personnes et aux circonstances avant de réaliser le choix qui convient. Livre rituel sacrement des malades et à la fin. C'est en tenant compte de la situation de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes que le présent fascicule a été composé: il doit favoriser la participation à la liturgie de l'Eglise pour ses membres souffrants, mais il n'entend pas prendre la place des rituels officiels: seules les rubriques nécessaires sont retenues; plusieurs points importants n'y figurent pas, parce que supposés connus (par exemple les dispositions à apporter à la communion) ou sans objet dans le cadre envisagé (par exemple le sacrement de confirmation en danger de mort).... Lire la suite
Les choix réalisés dans le présent recueil peuvent évidemment être adoptés par ceux des monastères de moines ou de moniales de la Congrégation bénédictine de Solesmes qui le désireraient.
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Il est venu montrer que Dieu n'est pas du côté de la mort mais de la vie, et que, s'il lui laisse un temps son pouvoir, c'est parce que, à travers elle, il donne à l'homme, dans la foi, l'espérance et l'amour, d'en sortir vivant et vainqueur. (…)
Cette présence du Christ à la mort est déjà donnée toute entière avec le baptême qui donne au croyant de mourir avec le Seigneur Jésus pour renaître avec lui dans la vie. Il est simplement normal qu'au moment précis où le baptême atteint sa plénitude de son effet il soit à la fois rappelé et signifié par une figure nouvelle, le geste le plus simple et le plus banal auprès d'un malade, la présence d'une main vivante et d'un traitement fait pour apaiser la douleur. Sacrement des malades (onction des malades), notre dossier. Mais l'onction d'huile, si elle garde jusqu'aux derniers moments le sens d'une présence humaine qui accompagne le mourant le plus longtemps possible, évoque d'abord un remède et fait espérer une guérison. Si le dernier concile a préféré appeler «onction des malades» ce qu'on appelait autrefois l' «extrême-onction», c'est à la fois pour rappeler que ce geste est fait pour des vivants encore conscients de leurs actes, et n'a plus de sens après la mort, et pour rester fidèle à la situation décrite dans l'épître de Jacques, celle d'une prière de l'Eglise pour la guérison du malade.
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Et ces perspectives nous semblaient rejoindre sans effort les points de vue catholiques sur le caractère sacramentel de ces gestes. Il n'en va pas de même quand il s'agit du mariage et du sacrement des malades. Ici font défaut les indications explicites de Jésus demandant ou proposant des gestes à faire au moment des noces, de la maladie ou de la mort. Il est vrai que l'épître de Jacques suggère, en cas de maladie, un geste qui engage la communauté, puisqu'on y convoque les anciens de l'Eglise, et qui comporte un rite religieux, l'onction d'huile donnée «au nom du Seigneur». Livre rituel sacrament des malades des. N'a-t-on pas là de quoi largement justifier la pratique du sacrement des malades? On ne voit pas en effet au nom de quelle pureté évangélique on pourrait s'opposer à une démarche qui rassemble la communauté chrétienne autour d'un membre malade, et qui joint au geste habituel le plus représentatif en cas de maladie, l'onction d'huile, la prière adressée à Dieu au nom du Seigneur. (…)
Car l'onction ultime par laquelle l'Eglise remet le chrétien à la puissance salvatrice de Dieu est le pendant et comme l'achèvement de l'onction initiale qui, au baptême, signifie la prise de possession par Dieu du nouveau chrétien.
Sous quelle forme le pardon des péchés est-il isolable du baptême? Qu'ajoute au baptême l'imposition des mains, et pourquoi paraît-elle exceptionnelle? De quelle nature est le geste d'investiture aux ministères, qui le donne et qui le reçoit? Si l'on veut retrouver dans les gestes décrits par les textes, qu'ils soient anciens ou récents, les rites sacramentels consacrés par la tradition, on s'engage dans des impasses. Rituel des malades et des défunts - Collectif. Seuls le baptême et l'eucharistie sont attestés de façon formelle et tiennent dans la vie de l'Eglise le rôle de premier plan qu'ils ont gardé jusqu'à nous. Ce n'est pas une raison, nous l'avons vu, de rejeter les autres gestes dans des zones marginales, comme des productions tardives et plus ou moins douteuses. On a essayé de montrer, au contraire, comment le baptême engageait, avant et après lui, le pardon des péchés, comment il perdait son sens sans le don de l'Esprit, comment la fidélité de l'Eglise à la tradition des apôtres l'avait conduite à reconnaître à ses ministres la valeur d'un don de l'Esprit.