Origine: Idem & Collection ancienne /&. Emplacement actuel: Idem & Calcographie du Musée Napoléon]]. Signe de recollement: [Vu] [[au crayon]] [[trait oblique / à l'encre / à droite du nom du maître]] [7 [[Cr? ]]] [[au crayon]]. Cote: 1DD39 COMMENTAIRE: Le Louvre conserve de nombreux dessins préparatoires au tableau 'L'Adoration des Bergers' achevé par Le Brun en 1689. Il s'agit de sa dernière peinture qu'il reproduit en version réduite pour sa femme. Les deux tableaux sont conservés au Louvre (Inv. 2879 et 2878). Il n'est pas possible de séparer les études en relation avec l'une ou l'autre des versions, les recherches étant souvent imbriquées sur une même feuille. Cette particularité semble indiquer que Le Brun avait, dès l'origine, prévu de réaliser deux tableaux. 'Autre étude préliminaire pour le tableau. Elle traduit la même conception que l'étude Inv. 29403, mais elle est plus complète; en outre, certaines figures se retrouveront dans la version finale, notamment au premier plan la femme tenant un enfant, mais elles seront placées dans la partie droite du tableau. '
- Adoration des bergers le brun de
Adoration Des Bergers Le Brun De
Lett, 2014); au palais du Louvre, galerie d'Apollon, 1749 (cf. Dezallier d'Argenville (A. N. ), 1749); au Louvre en 1785 (inentaire Duplessis, no 141)
Commentaire
Peint pour Louis XIV en 1689. Le tableau fait partie de la suite de la Vie du Christ (voir INV. 2884). Il s'agit du dernier tableau peint par Charles Le Brun pour le roi en 1689 tandis qu'il peignait une version de plus petit format pour son épouse, Suzanne Butay (voir INV. 2878): « celui de la Nativité est le dernier de tous ceux
qu'il ait faits» (cf. Guillet de Saint-Georges, 1693). La composition se distingue d'abord par la multiplicité des sources de lumière: il y a d'une part la lumière surnaturelle qui perce à travers les nuages en partie haute, et d'autre part la lumière artificielle avec une source principale, celle du feu qui rayonne sur le Christ Enfant, et pas moins de quatre sources secondaires provenant des lanternes que Nivelon appelle «lucernes antiques» et qu'il qualifie de «sources accidentelles» (cf. Nivelon, [v. 1697] éd.
Le roi des animaux m'a détrôné. Changement d'imaginaire: je suis devenu une créature impure. Je deviens balourd dans le Roman de Renart, et La Fontaine ne m'arrange pas. Alors oui, je suis un animal sauvage, ne me fantasmez pas! Mais je suis loin de bouloter que du cuissot de brebis, je suis omnivore comme vous, et je peux même me dresser sur mes deux pattes. Ma peau et mes poils sont un excellent sac de couchage, ça tombe bien, j'hiberne plusieurs mois, vivant au ralenti pendant que vous vous excitez. Je suis une véritable innovation de 5 millions d'années, dit-on, avec 6-8 battements cardiaque par minute quand j'hiberne, au lieu de 60. Je sais que Nanoq (c'est le nom donné par les Inuits à l'ours polaire), mon cousin ours blanc, est devenu symbole de la fragilité de la nature, victime du réchauffement. Comme moi, comme vous aujourd'hui. Vallée d'Aspe / Jean-Jacques Camarra
Pour vivre, il me faut du calme, de l'espace. En l'an mille, moi l'ours brun, j'étais présent partout en France.