La Légende de la nonne est une chanson française, dont les paroles sont de Victor Hugo, chantée par Georges Brassens qui en a écrit la musique. La chanson figure dans l'album Je me suis fait tout petit, paru en 1956, et dure 3 min 8 s. Composition formelle [ modifier | modifier le code]
Brassens n'a retenu que neuf strophes parmi les vingt-quatre que contenait ce poème, tiré des Odes et Ballades de Victor Hugo. La chanson comporte donc 9 couplets de 8 vers chacun, soit 72 vers au total, mais chacun des couplets finit toujours par les deux mêmes vers:
« Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers. »
Comme les vers riment entre eux, les vers - 3 et - 4 en partant de la fin ont toujours la même rime en « ier » (hallier, cavalier, peuplier, etc. ) et « assent » (s'entassent, embrassent, pourchassent, pleurassent, etc. ) que ceux des deux dernières rimes de chaque strophe. Thème de la chanson [ modifier | modifier le code]
La chanson raconte, sous forme humoristique, une légende espagnole selon laquelle la jeune Padilla del Flor, jeune fille très prude originaire d' Alange (près de Mérida en Estremadure), devient nonne en prenant le voile à Tolède, puis tombe amoureuse d'un brigand (dont le nom n'est pas cité).
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Fiche disque de...
Georges Brassens - La légende de la nonne
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Titre: La légende de la nonne
Année: 1959
Auteurs compositeurs: Georges Brassens, Victor Hugo
Pochette: Henri Guilbaud
Durée: 3 m 8 s
Label: Philips
Référence: B 76. 064 R
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Georges Brassens La Légende De La Nonne Paroles Et Des Actes
Il était laid: les traits austères,
La main plus rude que le gant;
Mais l'amour a bien des mystères,
Et la nonne aima le brigand. On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers. La nonne osa, dit la chronique,
Au brigand par l'enfer conduit,
Aux pieds de Sainte Véronique
Donner un rendez-vous la nuit,
À l'heure où les corbeaux croassent,
Volant dans l'ombre par milliers. Or quand, dans la nef descendue,
La nonne appela le bandit,
Au lieu de la voix attendue,
C'est la foudre qui répondit. Dieu voulu que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés. Cette histoire de la novice,
Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu'afin de préserver du vice
Les vierges qui font leur salut,
Les prieures la racontassent
Dans tous les couvents réguliers. Cachez vos rouges tabliers!
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