« Actuellement, la pâtisserie fraiche représente 85% de notre chiffre d'affaires, c'est trop. Il faut rapidement faire baisser ce pourcentage à 70%, puis viser 60% dès que possible ». Viennoiseries, confiseries, glaces, plaquettes de chocolat, événements, gâteaux de voyage, offres en b to b, les pistes sont multiples pour rééquilibrer les grandes masses du chiffre d'affaires. Quant au développement des licences à l'étranger, c'est un axe fort de développement. « La Pâtisserie des Rêves tournent très bien à Milan, à Abou Dhabi, au Japon et à Paris. Certes, Londres est un échec, mais nous comptons bien continuer notre développement à l'international » assure Thierry Teyssier. Quant à savoir si ce développement se fera avec ou sans Philippe Conticini, Thierry Teyssier est très clair sur la question: « À ce jour, il existe un contrat de collaboration entre la Pâtisserie des Rêves et Philippe Conticini. Ces derniers mois, il a créé entre autres une Pomme d'Amour, un gâteau au chocolat, une tarte Bourdaloue.
La Pâtisserie Des Rêves Fermeture Des
La nouvelle était un secret de Polichinelle dans le microcosme de la gastronomie, mais l'annonce officielle est tombée ce vendredi 30 septembre, via un communiqué. La Pâtisserie des rêves a désormais un nouveau chef et patron, Daniel Mercier. Le chef pâtissier Philippe Conticini, icône de la profession, interviendra désormais en tant que "consultant". Depuis quelque temps, la Pâtisserie des rêves connaissait une mauvaise passe. Daniel Mercier reprend donc la maison rose et l'intègre au sein de son groupe familial. Dans le communiqué, le chocolatier indique vouloir "poursuivre cette belle aventure, en stimulant la créativité de la marque à travers le développement de nouvelles recettes et de nouveaux produits, tout en assurant le suivi de la qualité de fabrication". Consultants de choix Philippe Conticini demeure consultant et "continuera à créer quelques recettes qui ont fait le succès de cette prestigieuse maison". Thierry Teyssier, cofondateur de la Pâtisserie des rêves, agira également en tant que consultant, mais sur "l'image et le rayonnement de la marque".
« Une semaine de chiffre d'affaires à Londres, c'était une petite journée dans notre boutique rue du Bac à Paris » assure Thierry Teyssier. « Le marché anglais est très spécifique. Nous cherchons encore aujourd'hui à analyser notre échec. Par-delà le fait que nous aurions dû être plus prudent en n'ouvrant qu'une seule boutique, avec un laboratoire intégré, notre offre était trop loin des standards anglais. Ce qui fonctionne, ce sont les concepts qui proposent une offre toute la journée, avec du salé et du sucré, comme Starbucks ou Prêt à Manger. D'ailleurs, nous ne sommes pas les premiers à avoir connu un échec là-bas, Paul et Ladurée ont fait de même ». Thierry Teyssier l'avoue sans peine: « J'ai surtout besoin que l'on raconte la vérité factuelle plutôt que l'on propage de folles rumeurs. »
Pourquoi la société-mère française a-t-elle cessé de renflouer sa filiale anglaise? C'est là où ça se complique. Et il faut se retourner alors du côté de la France et des difficultés conjoncturelles de la Pâtisserie des Rêves.