Tous les êtres, formant une chaîne éternelle,
Se passent, en courant, le flambeau de l' amour. Chacun rapidement prend la torche immortelle
Et la rend à son tour. Aveuglés par l' éclat de sa lumière errante,
Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea,
De la tenir toujours: à votre main mourante
Elle échappe déjà. Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime;
Il aura sillonné votre vie un moment;
En tombant vous pourrez emporter dans l' abîme
Votre éblouissement. Et quand il régnerait au fond du ciel paisible
Un être sans pitié qui contemplât souffrir,
Si son oeil éternel considère, impassible,
Le naître et le mourir,
Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même,
Qu 'un mouvement d' amour soit encor votre adieu! Poeme pour son frere la. Oui, faites voir combien l' homme est grand lorsqu 'il aime,
Et pardonnez à Dieu! L'Amour et la Mort Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème
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| Voter pour ce poème | 1822 votes Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives
Des profondeurs du ciel et qu'on n' attendait pas,
Où vas-tu?
Poème Pour Mon Frère
Un conte urbain paranormal Il s'agit d'un poème paranormal avec une chorégraphie aux allures de conte urbain. Marlène Llop et le collectif Balle Perdue poursuivent leurs explorations des espaces-paysages à la recherche du génie des lieux. Durée: 45 minutes Tout public à partir de 12 ans, 10 €-8 €. Prévente. Plus d'infos au 07 69 78 65 85.
Poeme Pour Son Frere La
Quel dessein pousse vers nous tes pas? Toi qui vogues au large en cette mer sans rives,
Sur ta route, aussi loin que ton regard atteint,
N ' as-tu vu comme ici que douleurs et misères? Dans ces mondes épars, dis! avons-nous des frères? T ' ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain? Ah! Poeme pour son frere se. quand tu reviendras, peut-être de la terre
L ' homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si son œil ne doit pas contempler ton retour,
Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,
Dans l' espace infini poursuivant ton chemin,
Du moins jette au passage, astre errant et rapide,
Un regard de pitié sur le théâtre vide
De tant de maux soufferts et du labeur humain. À la Comète de 1861 Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème
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Z
II
Non, non, tout n'est pas dit, vers la beauté fragile
Quand un charme invincible emporte le désir,
Sous le feu d'un baiser quand notre pauvre argile
A frémi de plaisir. Notre serment sacré part d'une âme immortelle;
C 'est elle qui s' émeut quand frissonne le corps;
Nous entendons sa voix et le bruit de son aile
Jusque dans nos transports. Nous le répétons donc, ce mot qui fait d' envie
Pâlir au firmament les astres radieux,
Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie,
Leur lien pour les cieux. Dans le ravissement d'une éternelle étreinte
Ils passent entraînés, ces couples amoureux,
Et ne s' arrêtent pas pour jeter avec crainte
Un regard autour d'eux. Ils demeurent sereins quand tout s' écroule et tombe;
Leur espoir est leur joie et leur appui divin;
Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe
Leur pied heurte en chemin. Poème pour mon frère. Toi-même, quand tes bois abritent leur délire,
Quand tu couvres de fleurs et d' ombre leurs sentiers,
Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire
S 'ils mouraient tout entiers?