Le décret n° 2020-1663 du 22 décembre 2020 modifiant le code de déontologie des masseurs-kinésithérapeutes a changé les modalités de communication relative aux spécificités pour améliorer l'information du public. Il a modifié notamment les articles R. 4321-122, R. 4321-123 et R. 4321-125 du code de la santé publique. Le code de déontologie en vigueur depuis le 25 décembre 2020 prévoit que peuvent figurer sur les plaques professionnelles (ainsi que tout document professionnel et annuaires à usage du public) les spécificités d'exercice (et non pas les spécificités concertant la structure), selon les conditions suivantes:
les spécificités mentionnées par un masseur-kinésithérapeute doivent être reconnue par le Conseil national de l'ordre. La liste des spécificités d'exercice ainsi que les conditions d'accès à une pratique spécifique figurent dans l'avis du CNO n°002-2021 du 30 mars 2021 relatif aux spécificités. Cet avis abroge partiellement l'avis du CNO n° 2017-01. la communication de ces spécificités doit respecter les recommandations émises par le Conseil national de l'ordre.
Code De Déontologie Kiné Saint
Le code de déontologie des masseurs-kinésithérapeutes régit le mode d'exercice de leur profession en vue du respect d'une éthique. C'est un ensemble de droits et devoirs qui régissent les masseurs-kinésithérapeutes, leur conduite et les rapports qu'ils doivent avoir avec leurs patients. Qualité des soins
Dès lors qu'il a accepté de répondre à une demande, le masseur-kinésithérapeute s'engage personnellement à assurer au patient des soins consciencieux, attentifs et fondés sur les données actuelles de la science. Diagnostic
Le masseur-kinésithérapeute élabore toujours son diagnostic avec le plus grand soin, en s'aidant dans toute la mesure du possible des méthodes scientifiques les mieux adaptées et, s'il y a lieu, de concours appropriés. Formulation des prescriptions
Le masseur-kinésithérapeute formule ses prescriptions avec toute la clarté indispensable, veille à leur compréhension par le patient et son entourage et s'efforce d'en obtenir la bonne exécution. Information du malade
Le masseur-kinésithérapeute, dans les limites de ses compétences, doit à la personne qu'il examine, qu'il soigne ou qu'il conseille, une information loyale, claire et appropriée sur son état, et les soins qu'il lui propose.
Code De Déontologie Kiné Le
Le décret n o 2008-1135 du 3 novembre 2008 portant code de déontologie des masseurs-kinésithérapeutes a été publié au Journal officiel du 5 novembre 2008. C'est une première pour cette profession. Les différents articles qui le composent sont repris au code de la santé publique (art. R 4321-51 à R 4321-145). Ce code couvre les devoirs généraux des masseurs-kinésithérapeutes; les devoirs envers les patients; les devoirs entre confrères et membres des autres professions de santé; l'exercice de la profession. Sur ce dernier point, il fait la part des choses entre les règles communes à tous les modes d'exercice, ceux propres à l'exercice libéral ou à d'autres formes d'exercices. L'ordre des masseurs-kinésithérapeutes est, bien entendu, chargé de veiller au respect de ces dispositions. Les infractions à ces dispositions relèvent de la juridiction disciplinaire de l'ordre. À la lecture de ce code, on peut se poser une question: le masseur-kinésithérapeute est-il encore amené à travailler sur prescription médicale?
Dans tous les cas, ces documents sont conservés sous la responsabilité du masseur-kinésithérapeute. Sous réserve des dispositions applicables aux établissements de santé, les dossiers de masso-kinésithérapie sont conservés sous la responsabilité du masseur-kinésithérapeute qui les a établis ou qui en a la charge. En cas de non-reprise d'un cabinet, les documents médicaux sont adressés au conseil départemental de l'ordre qui en devient le garant. Le masseur-kinésithérapeute transmet, avec le consentement du patient, aux autres masseurs-kinésithérapeutes et aux médecins qu'il entend consulter, les informations et documents utiles à la continuité des soins. Continuité des soins / Refus de soins
La continuité des soins aux patients doit être assurée. Hors le cas d'urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d'humanité, le masseur-kinésithérapeute a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles. S'il se dégage de sa mission, il en avertit alors le patient et transmet au masseur-kinésithérapeute désigné par celui-ci les informations utiles à la poursuite des soins.