Les exercices spirituels de S. Ignace de Loyola... Traduits du latin en françois, par un Père de la mesme Compagnie | Gallica SYNTHESIS ABOUT CAPTIONS AND CONTENTS TEXT MODE (OCR)
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Je me demande donc: que s'est-il passé là-bas et qu'est-ce qui résiste ensuite dans la vie quotidienne? » Nous pouvons dire, de manière extrêmement schématique, pour l'expliquer de façon très simple, que la situation dans laquelle nous nous trouvons souvent est la suivante: nous venons d'une expérience A (dans ce cas précis, un moment très difficile) et B se produit (cette fille participe au séjour et il arrive quelque chose qui la déplace, qui la rend différente), mais au bout d'un moment, comme si rien ne s'était passé, comme si B n'avait pas eu lieu, nous revenons à A et nous nous retrouvons à la case départ. Exercices spirituels texte intégral du. Ce qui nous est arrivé semble disparaître, ne pas avoir la force de résister, de traverser le temps, de continuer à nous changer. [... ] Télécharger le texte intégral en format pdf
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Cependant chaque volume est utile à une meilleure compréhension de l'autre. Le texte espagnol représentait auprès des premières générations jésuites (malgré le respect accordé au texte latin en raison de son approbation par le Saint-Siège) un texte de référence important. On comprend qu'à la suite de Courel et de bien d'autres, les nouveaux traducteurs aient préféré effectuer leur travail à partir de Y Autographe, plutôt que de la Vulgate. Il ne faudrait cependant pas oublier le texte latin (traduit et commenté par J. -C. Guy, Seuil, 1982), car l'écart entre les deux textes peut parfois permettre «à la lettre de jouer en faveur de l'esprit», selon l'heureuse formule du P. Pierre Hadot, Exercices spirituels et philosophie antique. B. Mendiboure (cf. Christus, n° 129, janvier 1986, p. 115-125, 118). La traduction de Courel était sans doute plus coulante. La nouvelle traduction, moins élégante, est cependant plus proche de la ponctuation originelle, plus
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2 Tout en soulignant les limites que devraient respecter le discours religieux et l'idéal de simplicité qui lui est inhérent, La Bruyère trace implicitement une ligne de partage entre une philosophie disqualifiée par sa dimension spéculative et celle qu'il promeut et pratique, laquelle se définit peut-être moins comme une matière que comme une manière. Pierre Hadot. Exercices spirituels et philosophie antique, 1987 - Persée. Loin de se complaire dans la recherche de la subtilité et de l'abstraction, il revendique au contraire un « tour » (DOE, 34-IV) qui tout en se voulant intelligible sache rencontrer la dimension concrète de l'existence. Nous avons vu dans le précédent chapitre de quelle manière l'expérience sociale de la corruption des mœurs et de la confusion des valeurs donne lieu à une écriture qui s'interroge sur l'intelligibilité des comportements. Elle se confond donc avec une expérience proprement herméneutique grâce à laquelle se constitue un jugement. Tel est peut-être le principal objet de la morale pour La Bruyère: apprendre à « penser juste » (DOE, 2-I) au sujet d'un monde qui déraisonne.
1 Une remarque du dernier chapitre récuse l'utilité de la métaphysique aux yeux d'un chrétien (DES, 23-IV):
Toute musique n'est pas propre à louer Dieu et à être entendue dans le sanctuaire; toute philosophie ne parle pas dignement de Dieu, de sa puissance, des principes de ses opérations et de ses mystères: plus cette philosophie est subtile et idéale, plus elle est vaine et inutile pour expliquer des choses qui ne demandent des hommes qu'un sens droit pour être connues jusques à un certain point, et qui au delà sont inexplicables. Vouloir rendre raison de Dieu, de ses perfections, et si j'ose ainsi parler, de ses actions, c'est aller plus loin que les anciens philosophes, que les Apôtres, que les premiers docteurs, mais ce n'est pas rencontrer si juste; c'est creuser longtemps et profondément, sans trouver les sources de la vérité. Dès qu'on a abandonné les termes de bonté, de miséricorde, de justice et de toute-puissance, qui donnent de Dieu de si hautes et de si aimables idées, quelque grand effort d'imagination qu'on puisse faire, il faut recevoir les expressions sèches, stériles, vides de sens; admettre les pensées creuses, écartées des notions communes, ou tout au plus les subtiles et les ingénieuses; et à mesure que l'on acquiert d'ouverture dans une nouvelle métaphysique, perdre un peu de sa religion.