Résumé du document L' arrêt Sicard se compose de plusieurs requêtes toute similaires en certains points mais formulées de manière différente. La première requête vient de Jean Sicard, il demande annulation pour excès de pouvoir l'application de l'ordonnance n° 58-1036 du 29 octobre 1958. Les six autres requêtes sont formulées par le Syndicat national des administrateurs de la France d'Outre-mer, par Michel Rougagnou, par le syndicat national des conseillers au travail et à la législation sociale, par Monsieur Raynaud, Agostini et autres, et enfin par le syndicat des docteurs en médecine diplômés d'Etat du Cadre de l'assistance médicale de Madagascar et de Monsieur Estrade. Sommaire I. MINISTÈRE - Encyclopædia Universalis. Une compétence restreinte en matière de décret attribué au Président de la République A. Les délibérations des décrets en Conseil des ministres B. Le président et le pouvoir réglementaire relatif aux décrets II. Un rôle majeur pour les ministres chargé de contresigner les décrets A. Le pouvoir présidentiel contrôlé par les ministres en matière de décret B. Sans signature du premier ministre ou des ministres, le décret n'est pas viable Extraits [... ] Puis nous verrons que le Conseil d'État a sanctionné l'absence de signatures de la part des ministres.
- L'arrêt Sicard, commentaire de décision, CE, Ass, 27 avril 1962
- MINISTÈRE - Encyclopædia Universalis
L'arrêt Sicard, Commentaire De Décision, Ce, Ass, 27 Avril 1962
La question posée au juge administratif suprême est donc de déterminer qui du chef de l'État ou du chef du Gouvernement devait signer ces décrets. Cette question s'est imposée au juge administratif en raison d'une pratique politique qui s'est, peu à peu, éloignée de la lettre du texte constitutionnel. Ce dernier réserve, en effet, en son article 21, la compétence réglementaire de principe au Premier ministre et ne laisse au chef de l'État qu'une compétence réglementaire résiduelle, limitée, selon l'article 13, aux décrets délibérés en conseil des ministres, notamment. Or, certains présidents de la République n'ont pas hésité, par opportunisme politique, à inscrire à l'ordre du jour dudit conseil certains projets de décrets, sans qu'aucune disposition textuelle n'impose une telle formalité. La question s'est, alors, posée de savoir laquelle des deux têtes de l'exécutif devait, en pareille hypothèse, supporter la paternité du décret. L'arrêt Sicard, commentaire de décision, CE, Ass, 27 avril 1962. Le Conseil d'État a, d'abord, jugé en 1987 que le décret devait être regardé comme relevant de la compétence du Premier ministre, la signature du chef de l'État étant considérée comme sur-abondante.
Ministère - Encyclopædia Universalis
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Le tribunal des conflits se prononce sur le fond, sur un problème de responsabilité. Pour lui l'Etat en tant que personne morale est bien responsable sur le plan civil, il peut commettre des fautes. Il précise les fondements de cette responsabilité, cette responsabilité ne peut être fondée sur les règles du code civil, ne peut être fondée sur l'article 1382 et suivants du code civil. Il exclut les règles de droit civiles, «ses règles sont spéciales qui varient selon les besoins du service et la nécessité de concilier les droits de l'Etat avec les droits privés. Le tribunal des conflits se prononce sur la compétence du juge administratif. En l'espèce il dit que puisque ces règles ne sont pas des règles de droit privé, puisque ce sont des règles spéciales c'est bien le juge administratif qui est compétent. Il établit la règle « la compétence suit le fond ». Il fait appel aux deux fondements que sont la prérogative de puissance publique et le service public. L'arrêt Blanco va bien au-delà d'un problème de responsabilité.