Depuis quelques semaines, le tarif douanier de la banane antillaise fait l'objet d'une bataille acharnée entre l'Union des Groupements de Producteurs de bananes et l'Union Européenne, avec pour arbitre l'OMC. Pour promouvoir ce fruit, l'UGP de bananes se lance dans une vaste campagne de communication en faveur de cette fruit en provenance des Antilles. Film TV, affichage, presse pro, jeu audiotel et internet (), animation et dispositif point de vente seront mis en place en octobre. Un budget de 9, 15 M€ sera consacré, sur trois ans, à la promotion de la banane antillaise. Pour promouvoir cette action, les sportifs Nicolas Anelka, Christine Arron, Laura Flessel et Gaël Monfils se sont mobilisés, ce qui sert la signature "Banane de Guadeloupe et Martinique, rien ne peut la battre".
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«Nous étions en phase de reconquête», regrettent les producteurs locaux. Ils étaient parvenus, depuis trois ans, à taire leurs rivalités. Amélioration de la qualité, marketing redéfini, stratégie commerciale commune, tout semblait réuni pour la survie de la profession. La campagne de publicité - «Banane de Guadeloupe et de Martinique, rien ne peut la battre» - devait être relancée cet automne. Dean l'a renvoyée à plus tard. «Nous ne baisserons pas les bras, maintient Eric de Lucy, le président de l'Union des groupements de producteurs de bananes. Les efforts que nous avons déployés au cours de ces dernières années nous permettront de reprendre nos positions. » Une détermination avec laquelle devront compter les concurrents américains. Francine Rivaud
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D'autres sont accusés d'avoir empêché les agents de se rendre à leur travail alors qu'ils tenaient un piquet de grève devant l'hôpital. Aux Antilles, comme dans tous les hôpitaux de France, les masques, les gants, les blouses, les respirateurs sont en nombre insuffisant. Mais le plus scandaleux demeure le manque d'eau au robinet dans plusieurs communes et quartiers en Guadeloupe. Comment respecter le premier des gestes barrières qui est celui de se laver très souvent les mains, quand il n'y a pas d'eau? Cette pénurie n'est pas nouvelle et date de plusieurs années. Mais malgré les promesses de l'État et des élus locaux, cette situation perdure. En réalité, seule une explosion de colère populaire contraindra les soi-disant autorités à régler enfin ce problème, dans une région de surcroit très fréquemment arrosée par des pluies. Face à la contagion, des débrayages ou des réactions de colère de travailleurs ont été observés sur les plantations de banane et dans certaines entreprises. Les ouvriers reprochent aux patrons de la banane le manque de sécurité.
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Fruit le plus consommé du monde, la banane fait l'objet depuis des décennies d'une bataille entre les pays européens producteurs, en particulier la France, et les multinationales d'origine américaine qui contrôlent d'immenses plantations, notamment au Costa Rica, en Colombie et en Equateur. Chiquita Brands International, Dole Food Company et Del Monte Fresh Produce, les trois plus importantes, se partagent près de 60% d'un commerce mondial évalué à 5 milliards de dollars. L'Europe en absorbe près du tiers. Les quantités ne cessent de croître: +11% en 2006. Pour le plus grand profit de la Colombie, du Costa Rica et du Panama, qui ont grignoté des parts de marché. Cette année s'annonce prometteuse avec, pour les cinq premiers mois, une hausse de 9%. Avec 3, 3 millions de tonnes vendues l'an dernier, les multinationales ont largement investi le marché européen. Peuvent-elles alors davantage se développer en France? «Difficile, avertit un expert. Je n'imagine pas qu'elles réduisent leurs exportations dans certains pays pour s'installer dans d'autres.
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Boulangère (la): «Des idées à partager. »
Bouton d'or: «L'amour de la laine. »
Bouygues Immobilier: «Ensemble, imaginons votre bien-être. Toutes les envies naissent avec l'esprit libre. »
BPE: «Vous avez droit à une vraie banque. »
B&Q: «Let's do it. »
Brault & Martineau: «Là où la qualité n'est pas un obstacle aux bas prix! »
Breitling: «Instruments for professionals. »
Brico Dépôt: «Les prix bas tous les jours. »
Bricoman: «Plus pro, moins cher. »
Bridgestone: «La passion de l'excellence. Votre route, notre passion. »
Brita: «Ma source à la maison. Water technology. »
British Gas: «Your energy experts. »
Brother: «At your side. Business colours. »
Bruneau: «Tout le bureau s'y retrouve. »
Bubendorff: «Respirez, c'est Bubendorff. »
Budget: «Make the better move. »
Buffalo Grill: «Les grillades de qualité, c'est notre métier. La grillade de qualité. »
Bultex: «Tout votre corps réclame Bultex. »
Bureau en gros: «Rien de plus simple. »
Bureau Vallée: «La fourniture à petit prix. »
Burger King: «Have it your way.
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Gazon naturel; crustacés vivants; appâts vivants pour la pêche; céréales en grains non travaillés; arbustes; plantes; plants; arbres (végétaux); agrumes frais; bois bruts; fourrages. Classe 32 - Produit Bières; eaux minérales et gazeuses; boissons à base de fruits et jus de fruits; sirops et autres préparations pour faire des boissons. Limonades; nectars de fruit; sodas; apéritifs sans alcool. Classe 35 - Service Publicité; gestion des affaires commerciales; administration commerciale; travaux de bureau. Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons). Services d'abonnement à des journaux (pour des tiers). Services d'abonnement à des services de télécommunication pour des tiers; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail. Conseils en organisation et direction des affaires. Comptabilité. Reproduction de documents. Bureaux de placement. Portage salarial. Gestion de fichiers informatiques. Optimisation du trafic pour des sites web.
Incapable de rester compétitive face aux coups de boutoir des fameuses bananes dollars* et d'homogénéiser son système de distribution, la profession courait d'autant plus à sa perte que, au 1er janvier 2006, l'Organisation mondiale du commerce devait réduire drastiquement les barrières protectionnistes européennes en vigueur. La réaction a eu lieu, in extremis. Enfin unis dans une seule structure - l'Union des groupements de producteurs de bananes (UGPB), présidée par l'énergique Eric de Lucy, un béké martiniquais haut en couleur - les planteurs antillais ont donc sauvé leur peau. Allant jusqu'à obtenir de l'Union européenne un nouveau régime de montants compensatoires, non plus fondé sur la production mais sur une aide fixe. Une aubaine, si l'on considère la situation actuelle? et l'explication, peut-être, de l'état d'esprit qui règne maintenant au Vauclin (Martinique) ou à Capesterre (Guadeloupe). « Nous sommes sous le choc, c'est vrai, mais nous allons vite nous redresser »; « Les exploitants sont déjà à pied d'?