Publié le 19/07/2013 à 0h00 Mis à jour le 19/07/2013 à 9h24
Un texte comportant 15 « enjeux majeurs » conclut neuf mois de débat. Le gouvernement tranchera. Le débat national sur la transition énergétique, voulu par le président Hollande pour esquisser l'avenir de l'énergie en France, s'est conclu jeudi sur une « synthèse » sans « recommandations », après une réclamation de dernière minute du Medef. « C'est un argument qui pouvait paraître de pure forme, mais appeler un document ''Recommandations adoptées'', alors qu'en réalité, sur plusieurs recommandations, certains veulent ça et d'autres le contraire, ça n'a pas de sens », a expliqué Michel Guilbaud, directeur général du Medef. Des intérêts divergents
Le nouveau document, baptisé « Synthèse des travaux », qui remplace les 15 « recommandations » par 15 « enjeux principaux », a été approuvé par le « parlement » du débat (comprenant patronat, syndicats, ONG, élus et experts) réuni hier pour sa dernière séance plénière à Paris. Hollande transition énergétique de. Cette « synthèse » vise à concilier les intérêts divergents tout en laissant ouverts des désaccords de fond sur certains points, comme l'objectif de diviser par deux la consommation d'énergie d'ici à 2050, ou le nucléaire.
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L'Allemagne doit en réalité faire face à une surproduction d'énergies vertes qui concurrence à outrance le secteur des énergies fossiles conventionnelles et qui est susceptible, ponctuellement, de déstabiliser son réseau d'approvisionnement en électricité et celui de ses voisins européens. Selon les chiffres de la Fédération des entreprises allemandes de l'énergie et de l'eau (BDEW), ses exportations d'électricité ont ainsi progressé de 42% en 2013. Pas de "révolution verte" sans l'Europe
Le chef de l'Etat français a-t-il trouvé la voie qui permettra à la France de changer de modèle énergétique, en tenant compte des forces et des faiblesses de l'exemple allemand? Hollande transition énergétique. François Hollande peut en tout cas se féliciter d'avoir définitivement élevé le débat sur l'énergie à l'échelle qui doit être la sienne, si l'on veut aussi faire de la transition énergétique un levier de développement industriel, créateur d'emplois et générateur d'une meilleure qualité de vie environnementale: l'Europe. Après le discours, on attend les actes.
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Si par ailleurs les électriciens comme et RWE ont plongé dans le rouge avec la sortie du nucléaire, l'Energiewende a fait ses preuves en matière de création d'emplois, avec 380 000 emplois dans les EnR en 2012 et 110 000 emplois créés rien qu'entre 2011 et 2013 dans l'efficacité énergétique. Et L'Allemagne s'est engagée avec force dans les industries d'avenir que sont l'éolien, le solaire, le stockage d'énergie, etc. Mythe n°5: Les consommateurs allemands ont uniquement enrichi les fabricants de panneaux solaires chinois. Avec l'hécatombe industrielle qui a frappé le secteur allemand du photovoltaïque entre 2010 et 2013 et la captation par les industriels chinois des deux tiers de la production de panneaux (80% avec le reste de l'Asie), comment prétendre que le soutien allemand aux EnR bénéficie à l'industrie nationale? En rappelant que le solaire a changé de visage avec la chute des prix des panneaux de ces dernières années. Transition énergétique : état des lieux franco-allemand | Connaissances des énergies. Un module solaire ne représente plus qu'une minorité (20 à 25%) du coût d'un système photovoltaïque, en particulier dans le résidentiel.
PARIS (Reuters) - François Hollande exclut, dans une interview à paraître jeudi, de financer par une nouvelle taxe ou un nouvel impôt la transition énergétique, mesure phare de son quinquennat, estimant que cette charge devait être assumée par les consommateurs pour plus d'équité. "Il n'est pas question de créer un impôt ou une taxe supplémentaire", indique le chef de l'Etat dans un entretien publié dans plusieurs titres de la presse régionale du groupe Ebra. "La transition énergétique ne doit pas être un prétexte pour augmenter les prélèvements. " "Je m'y refuse. Hollande transition énergétique en. Il n'est pas question non plus que des contribuables payent pour les gaspillages et les pollutions qui ne sont pas de leur fait", ajoute-t-il. Promulguée cette semaine, la loi sur la transition énergétique contient un amendement programmant un quasi quintuplement de la fiscalité sur le carbone en 15 ans. Prié de dire si elle serait payée par les consommateurs plutôt que par les contribuables, François Hollande a répondu: "Oui.