Accueil Société La tension locative se déplace vers la banlieue et les villes moyennes Depuis la fin du premier confinement dû à la pandémie de Covid-19, nous assistons à un réel changement géographique de la tension locative dans la région Ile-de-France, selon les dernières observations de plusieurs experts en immobilier. © Adobe Stock Société Publié le 10 août 2021 à 04h24, Créée il y a un an, la plateforme de location immobilière Pandaloc collecte des données de candidatures par logement au niveau national et également en Ile-de-France. Sur l'année écoulée, elle a observé que Paris n'avait plus la côte. L'impact des confinements a eu une réelle répercussion sur les projets de départ de Paris. La démocratisation du télétravail et l'envie de gagner en qualité de vie ont amené 69% des Franciliens à entreprendre des démarches en ce sens depuis le début de l'année. Selon une autre étude réalisée par le courtier immobilier Pretto, basée sur 47 000 simulations d'achat immobilier réalisées par des Parisiens entre janvier 2019 et mai 2021, les recherches de résidences principales en province et en grande couronne ont respectivement augmenté de 77% et 25%.
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"Beaucoup d'entre eux, qui suivent les cours à distance, ne se logent plus dans la capitale", décrypte Richard Horbette, le fondateur de LocService. Une baisse de la tension locative à Bordeaux et Lyon, mais pas dans l'Ouest De leur côté, Lyon et Bordeaux ont également vu le nombre de candidats par logement à louer baisser en 2020. Le ratio est passé de 6, 83 en moyenne en 2019 dans la capitale des Gaules, à 6, 37 en 2020. A Bordeaux, ce ratio est passé de 6, 83 à 5, 30 sur la période. Là aussi, ces villes ont semble-t-il profité d'un retour des locations touristiques sur le marché traditionnel. "Nous avons constaté plus d'offres de logements que d'habitude", confirme Richard Horbette. Cette poussée du meublé se confirme dans les statistiques de LocService. En 2019, hors Ile-de-France, ce type de bien représentait ainsi 36% du marché locatif. En 2020, cette proportion est passée à 43%. En revanche, et contrairement aux autres métropoles étudiées ci-dessus, Nantes, Rennes et Angers n'ont pas vu leur tension locative baisser à la faveur de la crise sanitaire.
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Risque d'impayé Prix au m2 Tension locative Taux de rendement
Paris, Lyon et Marseille: des valeurs sûres
Pour les trois plus grandes villes françaises, Paris, Lyon et Marseille, le rendement locatif est moins bon: respectivement 3, 4%, 4% et 5, 66%. Malgré cela, elles sont considérées comme des valeurs refuges pour un placement locatif et bénéficient d'une excellente tension locative, qui permet de réduire les vacances locatives. Par ailleurs, toutes trois montrent des taux d'impayés inférieurs à la moyenne nationale: 1, 45% pour Paris, 1, 89% pour Lyon et 1, 64% pour Marseille. Des villes aux taux d'impayés très élevé
D'autres villes, en revanche, se distinguent par un taux d'impayés bien plus élevé, malgré un taux de rendement important: Vénissieux et Beauvais. Si l'une comme l'autre ont une rentabilité locative au-dessus de 6%, ce sont des villes exposées aux impayés, avec des taux d'impayés respectifs de 2, 5% et 3, 23%.
L'immobilier occupe une place importante dans le patrimoine des Français. Selon une étude récente de l'Insee, le patrimoine brut des ménages est principalement constitué de biens immobiliers (61%) et d'actifs financiers (20%). Une classe d'actif dont raffolent les Français voulant se constituer un complément de revenus pour leur retraite. Mais attention, pour atteindre un rendement locatif intéressant, il convient d'être attentif notamment à la qualité du bien et à sa situation géographique. Pour aider les investisseurs dans leur démarche, la société Masteos vient de publier une carte des principales villes étudiantes dans lesquelles il fait bon investir pour la rentrée 2021. Revue de détail. Commençons par les Hauts-de-France. La ville qui ressort grande gagnante est Arras. Située à 40 minutes de Lille en voiture et à 48 minutes de Paris en TGV, elle affiche un rendement brut de l'ordre de 6, 22%. En région Île-de-France, contrairement aux idées reçues, ce n'est pas Paris qui remporte la palme de la rentabilité.