Art & Féminisme: 12 oeuvres emblématiques
Claude Cahun et le droit au "neutre"
Si Claude Cahun ne se définit pas clairement comme artiste féministe, la photographe proche des surréalistes fait de sa vie et de son oeuvre un combat pour le droit à une autre voie, celle de l'indétermination sexuelle, du « neutre ». En résulte une intense introspection cré Cahun, Que me veux-tu?, Flu:Claude Cahun, la Narcisse surréaliste L'actu de l'art contemporain sur le blog arts
Louise Bourgeois et la figure paternelle
Louise Bourgeois ne s'est jamais revendiquée comme une artiste féministe, bien que son travail ait inspiré beaucoup de femmes. Elle imposa en effet une oeuvre forte, parcourue de tension sexuelle, souvent dirigée contre la figure paternelle, mais aussi d'une grande tendresse pour le sexe masculin comme objet mê Bourgeois, Janus fleuri, Flu:Diaporama: Louise Bourgeois, la trame de l'oeuvreL'actu de l'art contemporain sur le blog arts
Niki de Saint-Phalle, Tir à volonté
Au début des années 1960, Niki de Saint-Phalle réalise sa série des Tirs: l'artiste tire avec une carabine 22 long rifle sur des sacs remplis de peinture, fixés sur une surface blanche en relief.
Claude Cahun Que Me Veux Tu Ma
De 1927 à 1930, elle fait aussi du théâtre. Mais Claude Cahun est surtout reconnue pour son œuvre photographique – autoportraits, photomontages, mises en scène d'objets, portraits –, notamment grâce à la biographie de François Leperlier ( Claude Cahun, l'exotisme intérieur, 2006). « Sous ce masque un autre masque; je n'en finirai pas de soulever tous ces visages », écrit-elle dans Aveux non avenus, « essais-poèmes » autobiographiques accompagnés de dix photomontages réalisés avec Moore et publiés en 1930. Que me veux-tu? | Paris Musées. Dès l'âge de vingt ans, Cahun utilise la photographie pour réaliser des autoportraits ambigus où domine l'androgynie et où revient de façon récurrente la figure du double. Son étrange autoportrait au crâne anamorphosé est publié en 1930 par la revue Bifur. Tête rasée ou cheveux teints en rose ou en doré, maquillée, grimée ou déguisée, portant un masque ou des lunettes opaques, elle se met en scène en garçonne, en matelot ou en déesse hindoue... Une quête d'identité explorée par le truchement de miroirs, de surimpressions et de dédoublements qui lui permettent de mettre son visage en écho comme dans Que me veux-tu?
Que me veux-tu – Le Matrimoine
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Gwen John, The Cat, ca. 1908. Que me veux-tu