Aussi, d'après Kierkegaard, la foi est une confiance au delà de ce que la raison peut calculer ou démontrer, a la limite de l'absurde. Benjamin Franklin, nous le dit « le moyen de voir par la foi, c'est de fermer les yeux a la raison »Nous pouvons donc penser comme Blaise Pascal que « C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi: Dieu sensible au cœur, non à la raison. ». Mais est ce que la foi religieuse et la raison ne sont pas étroitement liées? III. La foi religieuse et la raison sont néanmoins complémentaires
La foi religieuse et la raison même, si elles sont parfois opposées, sont souvent réunies. Il y a des fois des possibilités de recours à la raison par la foi. Ceci nous est illustré dans l'exemple des anciens érudits latins. A l'époque latine, les religieux étaient les scientifiques, et la science reliée obligatoirement à la religion. Ou encore, au moyen âge, les mouvements intellectuels et les universités sont entre-tissés avec la vie de l'Église.
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En fait nombreux sont les arguments rationnels qui peuvent prouver l'existence d'un Dieu. En ce sens, raison et foi seraient conciliables, et la religion ne serait pas l'illusion que dénonce Marx. Les arguments rationnels pour prouver l'existence d'un Dieu
La métaphysique est la discipline qui prend pour objet ce qui dépasse l'expérience du monde sensible, ce qui est « au-delà (meta) du physique ». Dieu, l'âme, l'infini, en font partie. Les métaphysiciens ont essayé de prouver l'existence de Dieu, en utilisant plusieurs types d'arguments. Kant en identifie trois sortes dans la Critique de la Raison pure:
-l'argument physico-théologique: la beauté du monde, l'ordre qu'on trouve en celui-ci, prouvent l'existence de Dieu. La matière seule, assistée du simple hasard, ne peut parvenir à créer l'univers dans la Beauté et les lois harmonieuses et constantes que nous lui connaissons. -l'argument cosmologique: tout a une cause. Mais si tel effet a une cause qui elle-même a une cause, qui elle-même a une cause, etc., alors pour éviter une régression à l'infini, il faut bien parvenir à une cause première: Dieu.
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Conclusion: le climat délétère que nous connaissons aujourd'hui devrait pouvoir être pour une part apaisé (mais pour une part seulement car il y a aussi la question sociale) par un retour à une véritable laïcité qui implique le droit à la critique renouvelée des religions dans ce qu'elles ont d'irrationnel et de déraisonnable – la foi subjective n'étant pas impliquée ici. Car c'est bien de la religion objective qu'il s'agit, cette religion dont Russell a dit justement qu'elle est "un facteur de malheur pour l'humanité". * Critique de la religion. Une imposture morale, intellectuelle et politique, La Ville brûle, 2014, 192 pages, 15 €. À LIRE AUSSI >> Respecter les croyances: cette nouvelle injonction insupportable
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• À cette question, Spinoza répond ceci: « Que si la Raison, en dépit de ses réclamations contre l'Écriture, doit cependant lui être entièrement soumise, je le demande, devons nous faire cette soumission parce que nous avons une raison, ou sans raison et en aveugles? Si c'est sans raison, nous agissons comme des insensés et sans jugement; si c'est avec une raison, c'est donc par le seul commandement de la Raison que nous adhérons à l'Écriture, et donc si elle contredisait à la Raison, nous n'y adhérerions pas. « (Traité théologico-politique, 1670). C'est en accord avec la raison, dit Spinoza, que l'on adhère aux commandements de la religion. Si ceux-ci contredisent la raison, on ne peut pas y adhérer. • La religion n'est pas irrationnelle. Seule la manière de l'interpréter peut l'être. C'est finalement ce que veut dire Spinoza. Si la Raison de l'homme est un don divin, il n'y a qu'elle et elle seule qui permette une juste interprétation de la parole de Dieu. Dès lors que celle-ci est utilisée afin d'endormir les consciences, dès lors que l'homme se soumet aveuglément aux dogmes sans chercher à en comprendre rationnellement le sens, alors la religion peut justifier les pires crimes, les pires injustices, conduire à des actes totalement déraisonnables.
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Ces deux aspects se rejoignent à partir de la religion définie comme un acte de croyance. S'il existe une différence essentielle entre croire et savoir alors on peut en effet considérer que la religion n'est pas de l'ordre du savoir puisqu'elle s'éloigne nécessairement de la possibilité d'être prouvée et attestée par la raison. ] En quoi consiste alors la foi religieuse si elle n'est pas une croyance en attente de savoir? Elle est bien une disposition d'esprit mais qui consiste à affirmer ce que l'on conçoit indépendamment de tout raisonnement. La valeur de la croyance dépend alors uniquement de la valeur de son affirmation et non de sa possible vérification. Plus précisément, elle est une confiance absolue exprimant une conviction, elle a en commun avec le savoir d'être certaine tout en étant d'une autre nature. ]
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Les réactions violentes qui ont suivi le discours papal du 12 septembre ont occulté sa signification profonde. Nous avons demandé à Denis Moreau, spécialiste des rapports entre foi et raison, de commenter ce discours. 85 L'attention portée au court passage sur la critique de l'islam chez un Byzantin du XIV e siècle a pu masquer le thème central du « discours de Ratisbonne » prononcé par Benoît XVI en septembre: le statut de la raison, considérée en elle-même, et dans son éventuel usage en contexte religieux. Sur la première question, le pape s'oppose sans surprise à une conception positiviste qui réserverait la rationalité aux seules sciences exactes. Il esquisse une « critique de la raison moderne » et réclame un « élargissement de notre concept de raison et de l'usage de celle-ci », notamment aux domaines de la philosophie et de la théologie. Sur la seconde question, la thèse est schématiquement la suivante: lorsqu'on estime que Dieu existe, ou bien on considère qu'il y a du rapport, de la ressemblance entre raison humaine et raison divine; Dieu et ce qui le concerne – la « religion » – sont alors légitimement objets d'un discours rationnel.
Et l'opinion est assimilée à une prison pour deux raison: Sa relativité, son perpétuel devenir et sa multiplicité infinie d'objets dont il semble impossible de sortir et dont on ne peut finalement rien dire. Finalement tout discours est de ce fait impossible. La croyance dans le sensible est liée au caractère corporel de l'homme. Ainsi l'homme est conçu par Platon comme prisonnier de son corps, c'est-à-dire de ses désirs et de ses besoins Si l'homme est incapable de trouver le vrai c'est parce que son âme, son intellect, est entravé par la dictature du corps. I. 2 La croyance implique des relations sociales d'autorité et de soumission. Cfest ainsi que la validité de lfargumentation rationnelle est jugée sur des qualités internes et non sur le statut de lforateur. La question de la vérité est donc toujours éthique et politique parce qufelle engage ma personne et le rapport à autrui. Cette remarque nfest pas simplement théorique elle signifie que, concrètement, sans égalité de droit, sans information libre et sans école pour tous la vérité est nécessairement limitée.