"Nous venons de l'antique Troie, dont le nom est peut-être arrivé à tes oreilles; nous avons été traînés de mer en mer, et les hasards de la tempête nous ont jetés sur les côtes de la Libye. Je suis le pieux Énée qui emporte dans ses vaisseaux ses Pénates arrachés à l'ennemi, et que la renommée a fait connaître jusqu'au ciel. Je cherche l'Italie, ma patrie, et le berceau de ma race issue du souverain Jupiter. " Virgile, Enéide, I - 375. Les Pénates étaient au nombre de deux: le premier veille sur la nourriture, le second sur la boisson et leurs statuettes figuraient dans le laraire. Augusta Raurica | Villa reconstruite selon des modèles anciens.. Culte
C'est au pater familias qu'incombe la charge d'honorer les Pénates; tous les matins devant toute la maisonnée assemblée, il récite des prières et fait des offrandes constituées de sel et de nourriture en particulier de la farine. Lors des trois jours (Calendes, Nones et Ides), ou lors des Caristia du 22 Février et des Saturnales de Décembre, ainsi que pour d'occasions spéciales (mariage, anniversaires), il effectuait des offrandes particulières comme de l'encens, des gâteaux, du miel voire de la viande.
- Protecteur de la maison romaine c
- Protecteur de la maison romaine lettuce
Protecteur De La Maison Romaine C
Certaines
gens n'hésitent pas à revendiquer une divinité comme ancêtre fondateur (la gens
Julia et Vénus) ou bien un héros mythologique (la gens des Pinarii
avec Hercule). Chaque
gens a ses rites particuliers. La gens des Fabii célèbre un culte sur le
mont Quirinal alors que la gens des Potitii célèbre son culte sur l'Ara
Maxima. Les cultes
gentilices disparaissent durant la République puis totalement sous l'Empire. Le culte du foyer LE LARAIRE En latin: lararium ou sacrarium Le laraire est en quelque sorte une chapelle domestique. Le laraire comporte un
autel: l' ara. Le haut de l'autel est creusé et accueille un foyer
dans lequel brûle le feu sacré. Le laraire est généralement surmonté d'un
fronton. Le plus souvent, les lares sont peints sur une des parois du laraire. Protecteur de la maison romaine del. Le
laraire est placé dans l' atrium. On connaît cependant une exception: le
laraire de la maison d'Epidius Rufus à Pompéi est placé dans une ala (une
petite pièce située à proximité de l' atrium). Les
lares reçoivent régulièrement des offrandes.
Protecteur De La Maison Romaine Lettuce
En ce qui concerne les Pénates publics, il existe deux lieux de culte l'un dans une pièce du temple de Vesta sur le forum et l'autre sur la colline de la Velia. ❖ Sources antiques
xyx
❖ Bibliographie
Dictionnaires et encyclopédies Britannica, Larousse et Universalis. PROTECTEUR DE LA MAISON - Solution Mots Fléchés et Croisés. Encyclopédie de la mythologie d'Arthur COTTERELL; (plusieurs éditions) Oxford 2000
Encyclopedia of Ancient Deities de de Charles RUSSELL COULTER et Patricia Turner
Dictionnaire des mythologies en 2 volumes d'Yves BONNEFOY, Flammarion, Paris, 1999. L'encyclopédie de la mythologie: Dieux, héros et croyances du monde entier de Neil PHILIP, Editions Rouge et Or, 2010
Mythes et légendes du monde entier; Editions de Lodi, Collectif 2006. Mythes et mythologie de Félix GUIRAND et Joël SCHMIDT, Larousse, 1996. Dictionnaire des symboles de Jean CHEVALIER et Alain GHEERBRANT, 1997
Dictionnaire de la fable de François NOEL
Dictionnaire critique de mythologie de Jean-loic LE QUELLEC et Bernard SERGENT
Quelques autres livres pour approfondir ce sujet.
La maison romaine traditionnelle ( villa en latin), telle qu'on la trouve à Pompéi, s'organise autour d'une pièce centrale appelée atrium, sur laquelle donnent toutes les pièces d'habitation. Parmi ces pièces, des cubicula, chambres à coucher; un triclinium, salle à manger; un tablinum, bureau où le maître de maison recevait ses clients et donnait ses ordres, ouvrant sur un jardin simple ou avec bassin et colonnes formant un péristyle, dans le style grec. Protecteur de la maison romaine c. Atrium: la pièce centrale [ modifier | modifier le wikicode]
La pièce où se déroulait toute la vie familiale comportait en son centre un petit bassin ( impluvium) qui recevait les eaux de pluie d'une ouverture en forme d'entonnoir ( compluvium) aménagée dans la toiture. Ce bassin comportait un trop-plein qui dirigeait la réserve d'eau ainsi constituée vers une citerne creusée en sous-sol. Des colonnes soutenaient cette ouverture qui laissait passer tout à la fois la lumière du ciel et les fumées des braséros, bassins de bronze posés sur un trépied et contenant des braises, unique source de chauffage de la maison.