Ibn Al Qayyim a dit dans son ouvrage intitulé: Al-Wabil As-Sayyib (p. 131. On rapporte du Prophète (paix et bénédiction sur lui) que l'expiation de la médisance est de demander qu'Allah pardonne à celui de qui on à médit, en disant:
« Ô Allah! Pardonne-nous ainsi qu'à lui. »
Note: Ce hadith est mentionné par Al-Bayhaqi dans Ad-Da'awat Al-kabir dont l'auteur a dit « Ce hadith présente une faiblesse ». Ce que disent les savants
Les savants ont deux avis au sujet de la manière de se repentir du péché de médisance. Ces deux avis ont été rapportés de l'Imam Ahmad et se résument à ce qui suit:
Est-il suffisant pour se repentir de la médisance de demander à Allah de pardonner à celui dont à médit? Ou bien est-il obligatoire d'informer la personne concernée et de lui présenter ses excuses? L'avis le plus correct est qu'il n'y a pas besoin de l'en informer. Il suffit de demander à Allah de pardonner à cette personne et de mentionner ses qualités aux individus à qui on a parlé de ses défauts. C'est l'avis partagé par Shaykh Al-Islam Ibn Taymiyyah et d'autres.
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Cela ne constitue pas une médisance selon le plus juste des avis des Oulémas. Par «qui lui déplairait s'il en était informé» j'entends exclure tout propos qui lui plairait. Par «sans aucune nécessité» j'entends exclure les propos nécessaires compte tenu d'un intérêt légal. C'est, par exemple, comme un avertissement lancé à propos d'un innovateur pour que l'on évite de tomber dans son innovation. Encore que, même dans ce cas, il faille se conformer à deux exigences:
La première: est la sincérité à l'égard d'Allah le Très-Haut et la volonté de Lui complaire (exclusivement). La deuxième: est de limiter les propos au défaut bien précis et éviter de le dépasser inutilement. Les Oulémas sont unanimes que la médisance est prohibée en l'absence d'un intérêt justifiant sa perpétration. La plupart d'entre eux affirment résolument que la médisance relève des péchés majeurs. Elle comporte différents degrés dont certains sont plus graves que d'autres. Médire un savant musulman n'est pas comme médire un ignorant.
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Le cœur est comparable à une citadelle Avant tout, il est nécessaire de dire que le cœur est comparable à une citadelle, et le démon, à défaut de l'atteindre directement, tentera de l'atteindre indirectement. Il faut savoir que les ennemis externes ne peuvent pas vous avoir tant que vous n'avez pas une taupe à l'intérieur de vous qui ouvre les fenêtres à ces ennemis externes, cela s'est vu être vérifié dans l'histoire, lorsque les ennemis externes ne parvenaient pas à prendre d'assaut une citadelle mais, grâce à la complicité d'un hypocrite à l'intérieur de cette même citadelle, ils pouvaient rentrer, il en va de même du cœur. A défaut de vous atteindre directement, le diable tente indirectement de vous atteindre moyennant une taupe, c'est à dire un individu qui est dans l'entre-deux, qui jongle entre deux espaces hostiles et opposés, qui est avec vous sincèrement mais, qui est aussi avec vos ennemis sincèrement donc, en l'occurrence, une taupe, c'est celui qui pratique tous les sous interdits de la médisance (relayer, colporter, vérifier, croire ou ne pas combattre la médisance).
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»
Le Prophète,, a dit: « Certes, votre sang, vos biens et votre honneur sont aussi sacrés que ce jour, ce mois et cette contrée. Que le présent en informe l'absent. Car le premier peut parfois transmettre un enseignement à un absent plus apte que lui à le comprendre ». Ce Hadith est rapporté par Abou Bakra et figure dans les deux Sahih. L'une des pires et des plus graves forme de la médisance consiste à dénigrer un musulman, à le mépriser, à le vilipender, à s'efforcer à l'humilier, à lui ôter le respect et à violer son honneur. Ce caractère odieux, cette grande maladie fait partie des péchés majeurs et son auteur encourt une grande menace et un dur châtiment.
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Le but est de prévenir le jeune
(Salih) de l'autre (façid), tels des fruits sains mélangés à des fruits véreux. C'est pourquoi le Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) a conseillé à une personne de bien de ne pas fréquenter une personne dévoyée:
" La fréquentation d'une personne de bien est semblable a celle d'un vendeur de musc (parfum, ):
Soit tu humes le parfum, soit tu le reçois en cadeau soit tu l'achètes. Le dévoyé est comme celui qui fréquente un forgeron:
ou celui-ci te brûle tes vêtements, ou tu respires chez lui de mauvaises odeurs. " Le premier exemple se rapporte à la bonne fréquentation et le second à la mauvaise. Par ce hadith nous comprenons que nous devons avertir toute personne de bien vue en compagnie d'un dévoyé. Et ne pas tourner le dos de crainte de critiquer ce dévoyé. Ceci ne constitue pas une
médisance blâmable mais un acte encore plus que permis: c'est obligatoire. 4ème cas: Le
dévergondé
Par exemple une personne qui boit de l'alcool devant tout le monde sans craindre
Allah et sans respecter ses serviteurs ('Ibad): Il est permis de dévoiler son dévergondage.
Soit il le mettra en prison soit il
le flagellera selon la correction permise par la Chari'a vis à vis d'une telle infraction sans récidive. Le Hadith est clair. Il autorise à comprendre qu'il est permis de s'attaquer à son intégrité. L'opprimé peut se plaindre publiquement. Ce droit n'est pas seulement autorisé par
le hadith mais aussi par le verset du Coran qui dit: « Allah n'aime pas qu'on profère de mauvaises paroles sauf
quand on a été injustement provoqué. Et Allah est Audient et Omniscient. » S4V148 (Traduction relative et approchée)
2ème cas: Le droit de
se renseigner
I1 y a de nombreux exemples dans les Hadiths tel que le premier cité. Quand le
Prophète se renseigna auprès des Banou Salami ou lorsqu'une femme venue le voir lui dit: « Untel et untel ont demandé ma main, Abou Jahr et Mou'awiya ». La manière dont elle a posé la question, le Prophète a compris qu'elle voulait demander conseil sur le choix
de son futur époux Prophète lui a décrit les deux prétendants pour qu'elle puisse choisir.