Dimanche 23 décembre, aux alentours de 18 h, la chapelle Notre-Dame des Vertus est le théâtre d'un rassemblement inhabituel. L'atmosphère mystique de l'endroit se prête bien à ce qui va se passer: la célébration d'une première liturgie orthodoxe en roumain. Une centaine de participants, simples croyants, familles avec enfants, personnes âgées, se lèvent à l'arrivée du pope (ou prêtre orthodoxe). Devant le chœur, trois icônes posées sur des chevalets font l'objet de toutes les attentions. Elles représentent la Vierge et l'enfant, Le Christ et Saint-Haralambos, un saint grec qui sera le patron de la nouvelle mission. La célébration va durer deux heures trente. Noël oblige. Enterrement orthodoxe roumaine. Ce n'est pas par prosélytisme qu'Adrian Iuga, l'un des deux popes roumains de Bretagne, est venu ce dimanche à Loudéac, mais pour répondre à une demande. Le territoire compte une importante communauté roumaine de confession orthodoxe et qui est privée à la fois de prêtre et de lieu de culte. Le gros de la troupe travaille pour l'industrie agroalimentaire, un secteur pourvoyeur d'emplois en Centre Bretagne.
Enterrement Orthodoxe Roumaine
Vers cet Office les fidèles apportent des bougies
allumées. Une autre pratique qui se maintient encore c'est
d'aller au cimetière avec ces bougies allumées, pour
apporter a ceux qui sont morts la nouvelle de la résurrection,
de sorte qu'aprés minuit, les
tombes de chaque cimetière sont éclairées par
ces petites bougies. Pendant la Grande Semaine, les femmes finissent
le ménage de leurs maisons et de leurs cours, achètent
des vêtement nouveaux qui seront habillés le dimanche
de Paques et commencent a préparer le menu traditionnel. Enterrement orthodoxe roumain de. En premier lieu elles font orner des oeufs, qui sont un élément
indispensable pour la commémoration de Jésus Christ
et qui sont devenus le symbole de la résurrection de Jésus,
qui s'est levé de son tombeau comme un oisillon éclos. Les femmes peignent les oeufs en rouge ou, le plus souvent, les
ornent de plusieurs couleurs, de motifs floraux ou religieux, en
faisant appel le plus souvent a tout leur talent pour bien les orner. C'est
leur invention et leur imagination qui décident du choix
des motifs décoratifs des oeufs.
(Merci à Ramona, étudiante à
Iasi pour ces textes sur les traditions roumaines:)
Ignatul
(le 20 décembre on tue le cochon pour les fêtes à
venir)
Une
grande effervescence règne dans les campagnes roumaines,
le 20 décembre. C'est l' « ignatul »,
le jour où on tue le cochon, en prévision des fêtes
à venir et de l'hiver. 3 recettes pour les fêtes de Noël: la tuica chaude, les sarmale et la salade de boeuf | lepetitjournal.com. La famille, les tantes, les cousins,
les voisins, les amis sont mobilisés sous la direction d'un
« homme de l'art », venu avec tous ses instruments
et que l'on paye. Dès l'aube, pour pouvoir terminer
avant la nuit, vite arrivée à cette époque,
les femmes chauffent l'eau, apprêtent les ustensiles,
alors que les hommes s'organisent pour tuer l'animal après
avoir avalé une « tsuica fiarta » (tsuica brûlante). Auparavant, la tradition veut que l'on installe le dernier-né
sur le cochon pour qu'il grandisse « gras si sanatos
» (gras et en bonne santé) s'il s'agit d'un
garçon, « grasa si frumoasa » (grasse et jolie)
pour les filles… suivant les canons de beauté autrefois
en vigueur.