Il ouvre rue Saint-Sulpice, la galerie A. T. C. La série photographique de Jed Martin - Mises en abyme et emboîtement des figures de Michel Hou. (Arts et Traditions Chrétienne), où exposeront de nombreux peintres, parmi lesquels Jean Lambert-Rucki, des sculpteurs, mais aussi des potiers, des dinandiers, notamment Maurice Perrier, ou encore des tisserands. A. jouera un rôle important dans le renouveau de l'art sacré en France tout au long des années conciliaires [ 10]. Collections publiques [ modifier | modifier le code]
La Piscine, musée d'art et d'industrie André Diligent, Roubaix: Le Fils du bedeau, 1933; Le Noyé, 1937; L'Exilé, 1938 (ces trois œuvres font partie de la donation de Françoise Martin, fille de l'artiste en 2011)
Musée des beaux-arts de Lyon: Tête de supplicié, 1937 (legs Claudius Côte, 1961); Les Aveugles, 1937 (donation de Rosette Martin, veuve de l'artiste en 2009); La Longue chemise, 1944; un ensemble de 25 œuvres sur papier (1935-1945) est entré par donation de Rosette Martin, veuve de l'artiste en 2009. Bibliothèque municipale de Lyon: correspondance de Marc Barbezat à Jean Martin autour de la création de la revue L'Arbalète, 1939-1945 (donation de Rosette Martin, veuve de l'artiste en 2005).
Jed Martin Peintre Model
Jean Martin est un peintre figuratif français né à Lyon le 21 mai 1911 et mort à Pierre-Bénite le 12 avril 1996 [ 1]. Autodidacte, il participe en 1938 aux manifestations du groupe Forces nouvelles, créé en 1935 par le critique d'art Henri Héraut et dessine la couverture de la revue littéraire L'Arbalète en 1940. Biographie [ modifier | modifier le code]
Fils d'ouvrier, Jean Martin (Lyon, 1911 – Lyon, 1986) est un peintre autodidacte. Dans les années 1920, il se lie avec le peintre Lucien Féchant et le sculpteur Georges Salendre (1890-1985) qui l'initie à la taille directe et joue un rôle décisif dans son orientation stylistique [ 2]. Jed martin peintre décorateur. Il expose pour la première fois au salon d'automne en 1933, au salon du Sud-Est à partir de 1934, puis au Salon des indépendants à Paris à partir de 1935. Durant l'entre-deux-guerres, il développe une peinture réaliste marquée par le XVI e siècle allemand ( Grünewald, Cranach, Dürer …), mais aussi par l'expressionnisme contemporain belge, comme le souligne René Déroudille en 1946, qui affilie volontiers Martin aux artistes de Laethem-Saint-Martin ( Permeke, de Smet …) dans un article intitulé « Expressionnisme lyonnais », à la suite d'une exposition du peintre à la galerie Folklore [ 3].
Si l'oeuvre de maturité du personnage vaut largement comme une palinodie et tend à démontrer au contraire le primat d'un territoire et d'un environnement envahissants, le point de départ de cet itinéraire artistique se situe bel et bien dans la valorisation de l'outil cartographique. La carte et le trottoir : devenirs d’un atlas cacotopique chez Jean Bofane et Chéri Samba - Persée. Affirmer que la carte est «plus intéressante » implique à ce titre d'accorder sa préférence à une représentation immuable, abstraite et surplombante, et de renoncer à la vision inclusive et située qu'autorise l'immersion dans un paysage quotidien. L'élection de la carte consacre en d'autres termes l'espace dépeuplé du planisphère, qui se substitue (1) Nous empruntons l'expression à l'ouvrage fondateur de Vasari, dont la référence figure dans la bibliographie finale. Revue belge de Philologie et d'Histoire / Belgisch Tijdschrift voor Filologie en Geschiedenis, 97, 2019, p. 709-728