Belle des belles, disait d'elle Cocteau, la danseuse Cléo de Mérode (1875-1966) illumina la Belle Époque, incarnant la Parisienne et la capitale du luxe. Popularisée par des milliers de cartes-photographiques, elle a été idolâtrée des rois et des puissants, fantasmée par tous, copiée par toutes qui adoptèrent sa coiffure à bandeaux. En ce mois de février 1950, retirée depuis seize ans de la scène, la première star française se berce de ces souvenirs, les revers de son exceptionnelle gloire oubliés: sa réputation de cocotte, séductrice, impudique, manipulatrice et scandaleuse! Elle pense n'être dans les mémoires que l'icône de 1900. Elle se trompe. Dans Le Deuxième Sexe, tout juste publié, Simone de Beauvoir la traite de prostituée! Offensée d'être assimilée aux grandes horizontales du demi-monde, elle décide d'intenter un procès à la philosophe, de répondre à l'injure par le récit de sa vie. Icone popularisee par cocteau un. À partir de sources inexploitées, Yannick Ripa déconstruit la légende pour redonner vie à cette femme, à son entourage célèbre et aux figures de ce temps-là.
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À leur tête, on retrouvait le couple Jean-Marc Rouillan-Nathalie Ménigon et parmi leurs lieutenants une certaine... Joëlle Aubron. La vie de cette dernière est au centre du nouvel ouvrage de la romancière Vanessa Schneider intitulée "La fille de Deauville", publié chez Grasset, que Nicolas Buytaers a interviewée.
Elle devient alors un vêtement plus raffiné et les rayures se portent alors aussi bien sur un maillot de bain, qu'un bonnet ou une serviette de bain. De nombreuses personnalités participent ensuite à sa renommée. On peut notamment citer Picasso qui est souvent photographié portant une marinière ou Brigitte Bardot qui promeut son côté glamour et tendance. Elle a également été mise en valeur par Jean Seberg qui la porte à la perfection avec sa coupe à la garçonne. Jean Cocteau s'est également illustré portant le fameux vêtement marin. Icone popularisee par cocteau mp3. La marinière « star de cinéma »
L'affiche de Jules et Jim - 1962
Le succès de la vareuse rayée l'emmènera jusque sur les plateaux de cinéma. On la retrouve portée par de nombreux grands noms du cinéma à partir de 1934 comme John Wayne dans « Adventures End », Jean Gabin dans « Zouzou », Katharine Hepburn dans « Woman of the year ». Dans les années 60, Brigitte Bardot donne une grande visibilité à la marinière en la portant dans « La mariée est trop belle », « le Mépris » ou bien encore « Viva Maria ».