Son nourrisson est pourtant né la veille. Si Julie a fait le choix de venir accoucher à Givors, c'est parce qu'elle souhaitait éviter l'hypermédicalisation qui s'était produite lors de son premier accouchement, et qui avait débouché sur de nombreuses complications. "J'ai mis 10 jours à pouvoir me mettre debout. Je ne voulais plus de cela. Il était essentiel d'apprendre à gérer ma douleur par moi-même. Accouchement salle nature simple. Je crois que notre travail est de nous concentrer uniquement sur la douleur, et de nous abandonner. Pour cela, il faut avoir 100% confiance en sa sage-femme", confie-t-elle. Malgré une poche des eaux fissurée et un bébé qui n'arrivait pas, l'équipe lui a permis d'accoucher dans la salle nature. Les ballons, le chant et la respiration l'ont finalement aidée à "lâcher prise" et à faciliter la descente du bébé, sans intervention médicale. "Le fait de ne pas avoir de déchirure m'a permis d'être beaucoup moins fatiguée. C'est comme si j'avais fait un marathon, mais je me sentais bien, prête à bouger.
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L'équipe médicale est prête à intervenir si besoin mais laisse cependant une entière liberté à la patiente. Cette dernière est alors plus à l'écoute de son corps et de ses sensations. Elle peut prendre un bain chaud pour diminuer la douleur liée aux contractions et favoriser la dilatation du col. Lorsque les contractions deviennent plus rapprochées, la femme peut alors s'installer dans le lit et trouver la meilleure position possible pour accoucher. Accoucher dans une salle nature | PARENTS.fr. Le fait de se mettre à 4 pattes est idéal pour l'expulsion du bébé. Le futur papa peut également être présent et acteur de cet accouchement. Le lien entre les parents et leur bébé est ainsi favorisé. Note de la sage-femme: Il faut tout de même avoir en tête que la salle nature n'évite pas un certain nombre d'interventions médicales. Vous serez toujours perfusée, monitorisée (deux capeturs sur le ventre) en continu pour écouter le cœur du bébé et mesurer vos contractions, rattachée au brassard à tension etc… Article révisé et validé par Jasmine Caillibotte, sage femme Diplômée d'Etat Sources: Centre Hospitalier Sainte Foy lès Lyon Clinique du Val d'Ouest Aidez-nous à améliorer nos articles via le formulaire de contact en précisant dans l'en-tête le titre ou l'URL de l'article pour lequel vous souhaiteriez des modifications.
Je me disais que je verrais sur le moment en fonction de mon ressenti. J'avais l'intime conviction que la nature était bien faite, que mon corps savait comment accoucher et je voulais me laisser guider par mon instinct et mon intuition. Même la douleur ressentie lors de l'accouchement me semblait être une chose naturelle, voire nécessaire. De toute façon, je pense que l'on passe forcément par une phase d'acceptation de la douleur lorsque l'on souhaite un accouchement naturel. Personnellement, je me disais que la douleur allait m'aider au moment de pousser (on a certainement un peu plus hâte d'en finir si l'on a mal! ). Accouchement salle nature avec. C'est en partie pourquoi je ne souhaitais pas de péridurale qui, de toute façon, n'aide pas à rester mobile. J'avais aussi une grande peur que la péridurale soit surdosée et de n'avoir du coup plus aucune sensation, ce qui m'aurait donné l'impression d'être complètement dépossédée de mon accouchement. Les autres actes médicaux, comme par exemple l'épisiotomie ou le déclenchement, me faisaient également peur, d'autant plus qu'ils sont parfois pratiqués alors qu'il n'y a pas de réelle indication médicale, ce qui est pour moi une forme de violence.