1. Hozana: neuvaines, intentions et méditaions
Hozana est une communauté où des neuvaines, des méditations et des partages d'intentions sont diffusées afin de mettre en lien les chrétiens pour associer leurs prières et demander des grâces pour des demandes particulières. Il suffit de s'inscrire à la neuvaine ou à la méditation choisie sur l'application. Le silence intérieur : du bavardage au calme mental. On peut aussi recevoir par mail pendant les neuf jours le texte de la neuvaine, et choisir la date à laquelle on veut la démarrer. « Ce que j'aime chez Hozana, c'est cette communion avec d'autres chrétiens dans une neuvaine pour une demande particulière, je ne me sens pas seule. Aussi, des messes en visio sont souvent proposées et me permettent de suivre la messe en ligne » explique Madeleine. Disponible sur App Store et Play Store
2. Découvrir Dieu: méditer les textes du jour
Découvrir Dieu partage les textes du jour, accompagnés d'une méditation de l'évangile, et du chant du jour. Sa particularité est d'avoir un petit carnet de notes où l'on peut copier chaque jour la parole qui nous interpelle, la réflexion qui nous guide.
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Voilà qui est le Christ de Dieu, dans ce récit du drame qu'il va vivre. « Une montagne où chacun de nous peut aller »
L'Évangile de ce dimanche s'ouvre alors. Une page dont je ne sais s'il faut l'appeler « transfiguration », un substantif qui n'existe pas chez Luc. « Révélation » serait plus juste. En effet, huit jours après avoir signifié qui il était, voilà qu'il part avec ses intimes, Pierre, Jean, Jacques, dans la montagne. Ces trois qui étaient présents lors du relèvement de la fille de Jaïre, et seront là à Gethsémani. Jésus monte avec eux non pour s'écarter du monde ni prendre une grande respiration avant le drame qui l'attend. Non, il monte simplement pour prier. Texte de méditation à lire au. La montagne ne signifie rien de plus: prier. En quelque sorte une montagne tout intérieure. Là où chacun de nous peut aller. En cet endroit solitaire, voilà que transparaît pour les siens qui il est. Car entendre que le fils de l'homme va échouer, qu'il sera rejeté, bafoué et crucifié ne va pas de soi. Tout l'être, nous aujourd'hui toujours, répugnons à admettre un tel scandale.
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La scène où le père vient soulever les lits des enfants, en pleine nuit, les laissant retomber violemment donne à penser l'angoisse vécue. Voici un recueil qui souligne bellement que « les maisons dorment / dans la confusion des signes ». Faible clarté
Colin dessine un « sycomore pour David Nebreda », en première partie de son Chant d'obstacles, hymne à la beauté squelettique de ce photographe schizophrène. D'emblée, sa poésie résiste à la lumière de toute révélation, vogue dans les confins du complexe, mais délicatement, avec lenteur et acharnement, se développe cette idée de l'écorché donné en pâture. Mais là encore, ce n'est pas certain. Texte de méditation à lire un. « Cherubino » n'éclairera pas plus intensément les anfractuosités de l'été, le sens fuyant, dérivant, obscurcissant la lecture. On ne sait trop quoi penser quand « toucher la nuque / tient lieu de gisement », non plus quand le poète se demande « pour qui trancher / dans mes cheveux trois tiers effrités ». Ces dérapages biscornus, je ne sais trop où cela mène une parole qui, au demeurant, s'illumine parfois.
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On ne vous cachera pas que cette façon de brouiller les pistes, de faire des amalgames de toutes sortes sans lien vraiment apparent, sans chercher quelque clarté que ce soit donne à ce recueil un ton un peu ancien, s'appuyant sur des références automatistes surannées. Au moment où la poésie tend de plus en plus vers le narratif, le retour au brouillard étonne quelque peu. Encore s'il s'agissait de créer un langage neuf, mais non. Illuminée parfois, disait-on, cette poésie… en effet. Texte de méditation à lire de la. Il suffit, par exemple de lire cette très belle page: « c'est chose de roseau et de menthe / chose faite d'aiguilles, d'arpèges mouillés / d'averse tombée, ailleurs son désir // le reste est paysage fabriqué / soufflé, qui retient, ressemble / ainsi la pluie dépouillée / d'un pan de mots »; ou encore ces deux beaux vers: « on ne crie pas, dit-elle / on a du crépuscule. » Reste que cette proposition difficile est réservée aux mordus des mots, en dehors de la clarté convenue. À côté des violences
Si le propos est tout à fait autre dans Radiale, on n'est pas loin d'une perception assez semblable de la poésie entre Valérie Forgues et Colin, d'une même volonté de brouiller le sous-texte qui aurait pu mieux affleurer la surface claire d'un énoncé perceptible.
Il sera le commissaire de l'exposition estivale de l'église de Saint-Quentin-la-Chabanne.