Ainsi, les femmes africaines passent des heures à faire tresser leur chevelure en de fines nattes;
les femmes karamojongs de l'Ouganda mettent des années à édifier leur coiffure et sont amenées à dormir avec un trépied en guise d'oreiller pour ne pas abîmer le fruit d'un si patient travail. Les jeunes hommes koniaguis de la Guinée forestière sont coiffés de cimiers semblables à ceux des Peuls. Les Chillouks du Soudan se pétrissent les cheveux avec de la boue et réussissent, après séchage, à modeler de remarquables formes. Les femmes noubas, du même pays, portent une coiffure parsemée de petites coques d'argile rouge. En Angola, certains peuples empâtent la chevelure des femmes dans un mélange de terre et d'huile végétale. La coiffure est souvent agrémentée de postiches en fibres végétales, de plumes d'oiseaux, de peaux, de fourrures ou de cornes. Les types de tresses africaines. Les plumes, en partie à cause de leur légèreté, sont très largement utilisées dans les coiffures, postiches ou non, en Afrique. Les coquillages, coquilles d'œufs d'autruche et divers autres objets d'ornement sont également associés aux coiffures, mais ces parures laissent de plus en plus la place à la verroterie et aux matières plastiques d'importation.
Un style qui deviendra populaire grâce au célèbre artiste humaniste Bob Marley. Le retour au naturel à travers le mouvement « nappy »
Depuis les années 2000, des femmes ont lancé le mouvement « nappy », traduction du mot crépu mais aussi une nouvelle expression contractée des mots anglophones « natural » et « happy ». Cette philosophie de non conformation aux canons occidentaux et aux pratiques de dénaturation du cheveu crépu/bouclé tels que le défrisage a conquis de nombreuses femmes issues de l'Afrique et de sa diaspora. ◊ Les coiffures africaines | ~ Pantherland. Les adeptes nappy mettent en valeur leur cheveux naturels à travers des coiffures et techniques de formes diverses et variées dont certaines sont inspirées des coiffures traditionnelles.