conclusion: la propriété $P_n$ est vraie pour tout $n\geq 1$. Il ne faut pas oublier l'initialisation! On peut prouver que la propriété $P_n$: "$3$ divise $4^n+1$" est héréditaire.... mais toujours fausse! Il existe toute une variété de raisonnement par récurrence:
les récurrences doubles: on procède 2 par 2, c'est-à-dire que l'on prouve que
$P_0$ et $P_1$ sont vraies, et on suppose que $P_n$, $P_{n+1}$ sont vraies pour prouver que
$P_{n+1}$ et $P_{n+2}$ sont vraies. les récurrences descendantes: on prouve qu'à un certain rang $k$, $P_k$ est vraie, et on montrer que
si $P_n$ est vraie, alors $P_{n-1}$ est vraie. Alors les propriétés $P_0, \dots, P_k$ sont vraies! C'est à Pascal que l'on doit la première utilisation du raisonnement par récurrence, dans le Traité du triangle arithmétique. Ses correspondances permettent même de dater la découverte avec précision, entre le 29 juillet et le 29 aout 1654. Raisonnement par récurrence somme des carrés 4. Pour Poincaré, le raisonnement par induction est LE raisonnement mathématique par excellence.
- Raisonnement par récurrence somme des carrés 4
- Raisonnement par récurrence somme des carrés francais
Raisonnement Par Récurrence Somme Des Carrés 4
L'initialisation, bien que très souvent rapide, est indispensable! Il ne faudra donc pas l'oublier. Voir cette section. Hérédité
Une fois l'initialisation réalisée, on va démontrer que, pour k >1, si P( k) est vraie, alors P( k +1) est aussi vraie. On suppose donc que, pour un entier k > 1, P( k) est vraie: c'est l' hypothèse de récurrence. On suppose donc que l'égalité suivante est vraie:$$1^2+2^2+3^2+\cdots+(k-1)^2 + k^2 = \frac{k(k+1)(2k+1)}{6}. $$
En s'appuyant sur cette hypothèse, on souhaite démontrer que P( k +1) est vraie, c'est-à-dire que:$$1^2+2^2+3^2+\cdots+k^2 + (k+1)^2 = \frac{(k+1)(k+1+1)(2(k+1)+1)}{6}$$c'est-à-dire, après simplification du membre de droite:$$1^2+2^2+3^2+\cdots+k^2 + (k+1)^2 = \frac{(k+1)(k+2)(2k+3)}{6}. $$
Si on développe ( k +2)(2 k +3) dans le membre de droite, on obtient:$$1^2+2^2+3^2+\cdots+k^2 + (k+1)^2 = \frac{(k+1)(2k^2+7k+6)}{6}. Les suites et le raisonnement par récurrence. $$
On va donc partir du membre de gauche et tenter d'arriver à l'expression de droite. D'après l'hypothèse de récurrence (HR), on a:$$\underbrace{1^2+2^2+3^2+\cdots+k^2}_{(HR)} + (k+1)^2 = \frac{k(k+1)(2k+1)}{6} + (k+1)^2$$et si on factorise par ( k + 1) le membre de droite, on obtient: $$\begin{align}1^2+2^2+3^2+\cdots+k^2 + (k+1)^2 & = (k+1)\left[ \frac{k(2k+1)}{6} + (k+1)\right]\\ & = (k+1)\left[ \frac{k(2k+1)}{6} + \frac{6(k+1)}{6}\right]\\&=(k+1)\left[ \frac{k(2k+1)+6(k+1)}{6}\right]\\&=(k+1)\left[ \frac{2k^2+7k+6}{6} \right].
Raisonnement Par Récurrence Somme Des Carrés Francais
Par exemple, la suite est définie par récurrence. Calcul de l'éventuelle limite d'une suite définie par récurrence
Appelons f la fonction qui donne u n+1 en fonction de u n. Si f est continue et que u est convergente, en appelant l la limite de u et en calculant la limite quand n tend vers +∞ des deux membres de la relation de récurrence, on obtient l'égalité l=f(l). Raisonnement par récurrence somme des carrés francais. Cette équation permet généralement de calculer la valeur de l. Lecture graphique de l'éventuelle limite d'une suite définie par récurrence
À l'aide d'un dessin, il est possible de déterminer une valeur approximative des termes d'une suite définie par récurrence et de conjecturer sur sa convergence et sa limite. Pour cela, il faut commencer par tracer un repère orthonormé avec la courbe de f, la droite d'équation y=x et placer sur l'axe des abscisses le premier terme connu u 0. Comme u 1 =f(u 0), on peut avec la courbe de f placer u 1 sur l'axe des ordonnées. Puis on rapporte u 1 sur l'axe des abscisses en utilisant la droite d'équation y=x: depuis u 1 sur l'axe des ordonnées, on se déplace horizontalement vers cette droite puis une fois qu'on la touche, on descend vers l'axe des abscisses.
Dans certains contextes, comme en théorie des ensembles (La théorie des ensembles est une branche des mathématiques, créée par le... ) on déduit directement la récurrence de la définition, explicite cette fois, de l'ensemble des entiers naturels. La récurrence peut aussi s'exprimer de façon ensembliste: il s'agit juste d'une variation sur la définition d'un ensemble en compréhension. Raisonnement par récurrence. On associe à une propriété P l'ensemble E des entiers naturels la vérifiant, et à un ensemble d'entiers naturels E la propriété d'appartenance associée. La récurrence se réénonce alors de façon équivalente ainsi: Soit E un sous-ensemble (En mathématiques, un ensemble A est un sous-ensemble ou une partie d'un ensemble B, ou... ) de N, si: 0 appartient à E Pour tout entier naturel n, ( n appartient à E implique n+1 appartient à E) Alors E = N. Bien sûr, l'initialisation peut commencer à un entier k arbitraire et dans ce cas la propriété n'est démontrée vraie qu'à partir du rang ( Mathématiques
En algèbre linéaire, le rang d'une famille de vecteurs est la dimension du... ) k: Si: P ( k); Pour tout entier n supérieur ou égal à k, [ P ( n) implique P ( n +1)]; Alors pour tout entier n supérieur ou égal à k, P ( n).