Viande KOUTOUBIA périmée: Le scandale du siècle
L'un des plus gros scandales du pays, avec des conséquences incalculables sur la santé des personnes, est en train de se dérouler sous nos yeux. Et les autorités ne doivent pas laisser passer, à moins d'être des complices. Il s'agit des produits Koutoubia bien connus dans les grandes surfaces et commercialisés par la Sofiex. Que se passe-t-il? Il a été découvert que les produits périmés étaient recyclés et remis dans les rayons. Du gangstérisme digne de la mafia sicilienne. Selon nos sources qui ne veulent pas que cette affaire soit étouffée, après récupération des produits, la Sofiex gratte les dates de péremption, affiche de nouvelles et remet les produits dans les rayons. Simple comme bonjour et des dizaines de millions de francs dans la poche, au grand dam de la santé des populations sénégalaises. (Texte: L'As)
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S'il y a une guerre industrielle non déclarée où les protagonistes utilisent des armes de « dénonciation » massive, c'est bien celle opposant Chocosen à Patisen, deux sociétés sénégalaises spécialisées dans la production et la distribution de produits alimentaires. Et, plus précisément, de chocolat. Considérant comme une provocation le fait que Patisen ait choisi de venir les concurrencer dans la fabrication de margarine — et en installant son usine juste en face de la leur! —, les frères Choubassi ont riposté en proposant à la Chocosen de l'appuyer dans la bataille du chocolat qu'elle menait avec Youssef Omais. Un renfort fort payant! Car le Dg de Sofiex, M. Choubassi, a non seulement réussi à repositionner la marque « Chocoleca » que M. Youssef Omaïs avait réussi à faire disparaître pratiquement du marché sénégalais, mais encore a freiné la boulimie industrielle du Pdg de Patisen. Le Témoin a enquêté…
La margarine, le chocolat, le bouillon, le cacao, le lait, l'huile, les jus de fruits, le thé et le riz sont les principaux produits du marché sénégalais de l'agroalimentaire.
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Les industries (et quelques PME/PMI) qui procèdent à la reconstitution du lait en poudre pour la production de lait caillé, yaourts, etc. ou au reconditionnement (produits emballés), importent directement le lait en poudre et les produits empruntent ensuite le même circuit. Les principaux importateurs de poudre de lait sont Nestlé (marque« Nido »), SATREC (marque « Vitalait », « Roilait », « Best lait ».. ), SENELAC, SENICO (marque « Halib sunulait » et « Bonlait »), SOCIDIG, SONIA, SOSEPAL (marque Baralait), UCODIS (marque Laicran). Certains importateurs réexportent le lait vers le Mali, la Gambie et la Guinée. Moins de 10% des importations de lait en poudre subissent une transformation industrielle, le reste est transformé par les PME, les unités artisanales et vendu au détail. Les principaux importateurs de produits laitiers sont: Sofiex, Patisen et Spca qui approvisionnent l'ensemble du pays et représentent les grandes marques du secteur telles que « Président », « Elle & Vire », « Bridel », etc.
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« Sofia » qui avait réussi à faire « fondre » son concurrent direct « Jadida » au point de pousser les « Jadidahistes » à porter plainte pour les délits d'imitation et contrefaçon contre la Sofiex. Juste pour vous rappeler que la margarine a été toujours la chasse gardée des Choubassi, histoire sans doute de protéger leur usine et ses salariés. Pendant ce temps, l'homme d'affaires M. Youssef Omais, Pdg de Patissen, continuait sa croissance industrielle. Avec ambition, vision et imagination, force est de reconnaître que Youssef Omais a révolutionné le marché de l'agroalimentaire avec ses mille et un produits notamment les bouillons « Adja », « Mami », « Doli », ainsi que les chocolats « Kangoo », « Chocolion », « Chocopain » sans compter les jus de fruits. Dans le marché du bouillon culinaire, Patissen a acquis d'importantes parts de marché du fait que sa célèbre marque « Adja » s'invite dans beaucoup de marmites sénégalaises, surtout dans les quartiers populaires. Une marque qui a donné du fil à retordre aux bouillons fabriqués par des multinationales européennes comme « Maggi » et « Jumbo ».
Boulimique et voulant contrôler tout le marché sénégalais de l'agroalimentaire, le Pdg de Patissen se lance dans la margarine en créant le beurre « Adja ». Un casus belli puisqu'il venait trouver les Choubassi dans leur propre domaine. Leur chasse gardée. Une provocaton d'autant plus manifeste que les deux sociétés, Patissen et Sofiex, partagent le même coin de rue àdans la zone industrielle de Bel-Air. Autrement dit, c'est comme si Youssef Omaïs venait faire un pied de nez, ou tirer la langue, aux Choubassi. Une provocation qui ne pouvait pas rester impunie. Pour répliquer, le Groupe Sofiex décide de compléter son portefeuille produit afin de mieux concurrencer Patissen. Pour y parvenir, son Dg, M. Mouhamed Choubassi, se lance à son tour dans le bouillon en mettant sur les rayons une nouvelle marque baptisée « Jongué ». Bouillon « Jongué », une arme salée utilisée par Sofiex pour régler leur compte à « Adja », « Doli » et autres « Mamy » appartenant à Patissen. Après le bouillon, les frères Choubassi investissent le terrain du chocolat.
Alors l'image de marque de la société a était très pénalisée. L'événement a été très médiatisé, ce qui nous a tout de même permis de faire pas mal de buzz, mais ce n'était vraiment pas cette image de violence que nous souhaitions affiliée à l'entreprise, surtout que nous sommes dans l'agroalimentaire, on ne peut pas se permettre d'associer notre image au sang. D'ailleurs, aucune entreprise au Sénégal ne souhaite associer son image à cela. A la suite de cet événement, nous avons pris la décision de se retirer de la lutte. Après, même si c'est un sport où les lutteurs se tapent dessus, nous savons que les sénégalais aiment ça. Tant que c'est dans le cadre du sport, ça ne dérange pas l'entreprise de l'associer à son image. Quand avez vous recommencé à sponsoriser la lutte? L'année dernière. Nous étions d'ailleurs très sollicité, car quand les sponsors partent, les cachets des lutteurs baissent considérablement… Mais ça se passe très bien, nous avons à nouveau une très bonne visibilité. Comment assurez-vous votre visibilité pendant les combats?